DÉFINITION

La médiation familiale est une alternative au tribunal. C’est une méthode volontaire et confidentielle de prévention et de résolution des conflits familiaux, avec l’intervention d’une tierce personne neutre, impartiale et indépendante (le médiateur).*

Il s’agit d’un espace où le différend est accueilli en permettant à chaque partie d’exprimer son point de vue avec franchise et selon son propre vécu. Une même situation peut en effet être vécue différemment par ses protagonistes, pouvant alors susciter de l’incompréhension mutuelle.

La médiation permettra de bien mieux comprendre ce qui s’est passé, en s’expliquant vraiment, en se disant les choses, sans avoir à se préoccuper d’une posture procédurale.

Ainsi, progressivement, les zones d’incompréhensions seront levées, les positions et les contraintes clarifiées, et enfin les besoins réels identifiés.

Le but de la médiation est d’accompagner les médiés pour (re)nouer un dialogue constructif, à la recherche de solutions concrètes et durables, élaborées par eux-mêmes, dans le respect de leurs intérêts respectifs.

La médiation peut être judiciaire (ordonnée par un juge) ou extrajudiciaire (à l’initiative des parties). Dans tous les cas, elle s’effectue sur base volontaire (si aucune des parties ne le souhaite, une médiation ne peut être imposée).

* Définition de la médiation suivant le Code judiciaire (Art. 1723/1) :

« La médiation est un processus confidentiel et structuré de concertation volontaire entre parties en conflit qui se déroule avec le concours d’un tiers indépendant, neutre et impartial qui facilite la communication et tente de conduire les parties à élaborer elles-mêmes une solution. »